En 2006, nous avons restructuré le laboratoire provincial de sommeil et augmenté le nombre de tests mensuels de 140 à 500 par mois, ce qui a entraîné une légère augmentation de 31 % des frais d’exploitation et une réduction marquée des temps d’attente. Grâce aux améliorations apportées aux processus de collecte des données qui rendent ces derniers plus efficaces, deux autres hôpitaux contribuent actuellement à la base de données régionale des services de médecine. En 2009, nous avons aidé à mettre en œuvre l’unité d’enseignement clinique au Victoria General Hospital. En 2010, un système de dossiers électroniques de santé a été mis en place dans notre clinique de neurologie, améliorant de façon marquée la qualité des dossiers et permettant au personnel infirmier et administratif d’économiser beaucoup de temps. L’implantation de ce système a également permis de fournir à la recherche une base de données longitudinale, sans frais additionnels. Nos services de secrétariat et de soutien à la pratique ont été restructurés dans le but d’apporter de nombreuses améliorations fonctionnelles. Par exemple, les rapports cliniques sont dactylographiés dans les 48 heures suivant leur présentation. Toutes les dictées peuvent être retracées de façon électronique et la qualité ainsi que la rapidité d’exécution de celles-ci sont évaluées. Nous sommes à mettre en œuvre, depuis 2009, un service d’endoscopie administré dans un endroit central pour les hôpitaux régionaux afin de réduire les temps d’attente et d’en accroître la capacité, tout en réduisant les coûts par intervention. Nous mettons également sur pied, depuis 2011, un service virtuel pour les usagers adultes de la communauté sous ventilation assistée pour malades chroniques. Ce projet réduira de façon importante les coûts d’hospitalisation de ces usagers et améliorera leur qualité de vie. Nous élaborons actuellement un plan fonctionnel pour le service de soins ambulatoires à l’Hôpital St-Boniface, élargissons les services d’endoscopie au centre des sciences de la santé et examinons la possibilité d’accroître la capacité des services d’infusion intraveineuse de ce dernier, tout en formulant des recommandations à cet effet. Sans l’expertise des médecins, du personnel infirmier et d’autres professionnels de la santé, combinée aux commentaires émis par des ingénieurs, il n’aurait pas été possible de mener à bien ces activités.
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